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La Nouvelle Tribune

La Bourse de Casablanca se penche sur la gouvernance d’entreprise

Pour son deuxième Workshop de l’année, la Bourse de Casablanca a choisi pour thématique : « L’impact de la Bonne Gouvernance sur les sociétés cotées ».

Plusieurs intervenants se sont succédés pour décortiquer la thématique. Selon M. Ali Amrani, Directeur des Emetteurs au CDVM, qui intervenait sur le thème « Gouvernance d’Entreprise des sociétés cotées au Maroc », la gouvernance d’entreprise (GE) est étroitement liée au bon fonctionnement des marchés financiers, à l’information et à la protection des investisseurs.

Pour lui, « des progrès ont été réalisés sur le plan législatif depuis 2004 en matière de Gouvernance d’Entreprise et le CDVM ne cesse de rénover son dispositif pour prendre en considération les exigences de notre marché », a-t-il souligné. Par ailleurs, et concernant la démarche à suivre, le CDVM opte pour une approche progressive en matière d’implémentation des règles de GE pour les sociétés cotées. Ainsi, actuellement, 20 % des sociétés cotées ont adopté des modes de Gouvernance dual contre 80 % pour le mode moniste. De même, 45 % des sociétés ont opté pour les règles de séparation des fonctions entre le Président et le Directeur Général. Parmi les entreprises ayant choisi la structure duale figure Maroc Telecom.

Selon Mme Sophie Verdejo, Directeur Affaires Juridiques Corporate de l’opérateur qui intervenait sur le thème : « La structure duale : un exemple de gouvernance », « la structure duale permet la dissociation du pilotage stratégique de l’entreprise (confié au Directoire) et du contrôle de cette gestion (rôle du Conseil de surveillance) », ajoutant que « le Conseil de surveillance évalue lors de chacune de ses réunions les performances du Directoire ».

Pour sa part, Mme Houda Sbihi Benabdellah, SG du Groupe BMCE Bank, qui traitait la thématique : « Gouvernance de BMCE Bank au service de la performance », estime que le dispositif de Gouvernance de la Banque repose sur 4 piliers : un fonctionnement efficient des instances de gouvernance et de « dirigeance », une forte culture de contrôle interne, un système robuste de risk management et un processus de transparence basé sur une information fiable, précise et sincère.

Pour M. Abdeslam Boumehdi, Directeur des Investissements de la CIMR, « en l’absence de réglementation, la CIMR s’est dotée d’un dispositif d’encadrement et d’un corpus de règles pour la gestion financière ». Enfin, M. Rachid Belkahia, Vice Président de l’Institut Marocain des Administrateurs, est revenu sur la corrélation entre bonne gouvernance et performances. « La corrélation entre les bonnes politiques de Gouvernance et des rendements d’actifs plus élevés a été établi à partir d’un échantillon de 11 000 sociétés dans 46 pays », a t-il souligné.

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